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L'ARBRE DES SOLUTIONS

L'arbre des solutions: Corps
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L'arbre des solutions: Corps

Nous avons construit cette arbre des solutions à partir des hypothèses que nous avons mis dans l’arbre des problèmes ainsi que des solutions qui ont déjà été mis en place suite au passage de la tempête Xynthia. Dans cet arbre des solutions il y a donc des solutions qui sont déjà existantes ainsi que des hypothèses de solutions qui répondent aux problèmes évoqués dans l’arbres des problèmes.


Pour l’arbre des solutions nous pouvons observer plusieurs catégories distinctes. La première catégorie est la régulation du réchauffement climatique, dans cette catégorie peu de choses sont réellement envisageables, le réchauffement climatique étant un phénomène normal : nous sommes en période interglaciaire, période où les températures augmentent naturellement et donc le niveau de la mer aussi. Néanmoins, l’Homme accélérant et aggravant le réchauffement, nous pouvons essayer de travailler pour minimiser le facteur humain du réchauffement climatique. Mais pour ce faire, il est absolument nécessaire de travailler à échelle mondiale, une échelle locale et régionale ayant des moyens d’actions trop limités face au réchauffement. Alors nous avons penser à la mise en place d’une politique environnementale commune avec des objectifs communs, dans la continuité des COP (Conférence des Parties) tout en étant plus exigeant avec les États.


La deuxième catégorie est la solution écologique qui consisterait à l’échelle locale de prendre de la main d’oeuvre afin de récupérer les débris qui ont été éparpillés par le passage de la tempête Xynthia afin d’éviter que les terres ne soient polluées par ces débris et que le paysage ne soit plus attractif d’un point de vue touristique.


La troisième et dernière catégorie est la protection et la prévention en cas de nouveau sinistre. Elle s’effectue majoritairement à l'échelle locale et est caractérisée par des solutions qui se sont effectuées en urgence et d’autres qui peuvent se faire sur un temps plus long. Cette catégorie étant la plus importante elle est divisée en plusieurs sous-parties : la protection des côtes, la protection des biens matériels, la protection de l’environnement et la protection de la population.

Pour la protection des côtes la reconstruction et la solidification des digues s’est fait en urgence afin de prévenir de l’arrivée d’une nouvelle inondation. Ces digues permettent d’éviter en cas de monter des eaux que les habitations soient sous les eaux. Après la tempête, la gestion de ces digues a été donné au Syndicat Mixte Vendée Sèvre Autizes. Ils Concernant le réaménagement des digues le long du littoral, le Syndicat Mixte Vendée Sèvre Autizes a mis en place une acceptation de la surverse avec des digues plus larges en crête, une pente adoucie et une largeur conséquente avec une surface plane au milieu pour casser la vague. Cette surface aplanie permet aussi dans un second temps lorsqu’il n’y a pas de surverse d’y circuler en véhicule motoriser. Nous pouvons travailler dans un temps plus long sur l’énergie des vagues et de la houle qui arrivent sur le rivage, plus l’énergie est importante et plus les risques de submersion seront importants. Comme de mitigation à cela, nous avons pensé aux brise-lames qui sont efficaces mais ce moyen possède des désavantages, ils dévisage le paysage qui pourrait induire de vives contestations auprès des habitants et des touristes), ils sont onéreux et assez compliqués à installer, puis ce système peut s’avérer dangereux si ces derniers se retrouvaient déracinés du sol ou s’ils sont brisés. Cette solution est donc à prendre avec des pincettes et n’est pas forcément la meilleure solution à ce problème. La meilleure solution reste donc celle dite précédemment.

Des nouvelles politiques et de nouvelles cartographies de l’espace tel que la réorganisation du PLU (Plan Local d’Urbanisme), du SAGE (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux), nouvelle cartographie des zones humides … peuvent permettre à l’échelle locale de mieux protéger les biens, l'environnement et la population. Un très bon exemple de politique permettant la protection de ces enjeux là est la mise en place de “zones noires” (qui défini les zones d’extrême danger à délocaliser). Dans le compte rendu du conseil des ministres du 7 avril 2010 il est dit que “Dans les zones d’extrême danger, où les risques peuvent être mortels, il n’est pas acceptable de laisser les habitants se réinstaller. Ces zones, dites “zones noires”, doivent retourner à l’état naturel, avec d’éventuelles activités diurnes, comme par exemple les activités ostréicoles”. Ces “zones noires” permettront donc de de protéger les biens matériels ainsi que la population car ces zones ne sont plus constructibles, par conséquent la population ne risque plus de dangers mortels et les infrastructures ne seront pas détruites par une future submersion marine. Elles permettent aussi de protéger l’environnement, en effet ces terres doivent retourner à l'état naturel ce qui va pouvoir ramener des espèces végétales et animales qui auraient pu disparaître suite à l’anthropisation du littoral.

Pour encore plus protéger la population a un nouveau sinistre qui pourrait arriver il est possible de faire de la prévention auprès de la population qui pourrait être touché par une inondation en équipant les habitations de systèmes permettant d’éviter le passage de l’eau ainsi que de sensibiliser la population au notions de premiers secours en cas de submersion marines. On peut aussi mettre en place un plan de sécurité permettant de mieux aider la population en cas de nouveau sinistre et donc réduire le nombre de décès dans les zones à risques.


Toute ces solutions pourraient donc permettre de mieux gérer le problème de la submersion marine et les nouveaux cas de tempêtes qui pourraient arriver dans le futur.

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