LE CADRE CONCEPTUEL DE L'ANALYSE DE LA CONTROVERSE

On observe sur le graphique qu’au fur et à mesure du temps les différents acteurs ont pris conscience du danger des habitations présentes en zones noires, et se sont résiliés à l’accepter. En premier lieu, les expropriations forcées et les interdictions d’accéder aux biens via un arrêté de sûreté ont été d’abord contesté par les riverains, les associations ainsi que les investisseurs. Suite à la condamnation du maire et la prise de conscience du danger, les habitants ont compris que rejoindre leurs anciennes habitations étaient alors compromis. Grâce à l’intervention de l’Etat et les dédommagements qui s’en suivent, l’objectif de la commune était alors de faire revenir les différents investisseurs tout en redorant l’image extérieure de la commune, l’image locale étant redevenue normale, grâce à la compréhension des riverains. Suite aux projets urbains, la commune de La Faute Sur Mer a donc commencé à se redresser, attirant les investisseurs ainsi que les touristes. On constate cependant qu’il reste une petite communauté de riverains s’opposant à l’interdiction, demandant un renforcement du bâti adéquat afin de pouvoir récupérer leurs biens, et s’installer en “zones noires”. L’Etat a préféré interdire totalement ces zones, interdisant les habitations et les investisseurs sur ces portions du territoire, désormais inconstructible, malgré ces quelques protestations.