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LA CHRONOLOGIE DE LA CONTROVERSE

Nous allons nous pencher plus précisément sur cette controverse en prenant appui sur le cas de la catastrophe Xynthia et les étapes de son déroulement ainsi que sa gestion. Nous ne parlerons que du cas de la France.

La chronologie de la controverse: Corps
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La chronologie de la controverse: Corps
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La chronologie de la controverse: Corps

27 février 2010 : Une alerte orange est lancée par Météo France à 16h.


28 février 2010: Les sinistrés alertent le SDIS85 (Service Départemental d’Incendie et de Secours du Département de Vendée) dès 3h20 du matin à St Gilles Croix de Vie et à 3h30 à la Faute-sur-mer. Plus de mille pompiers viennent en aide aux sinistrés avec des évacuations par hélicoptères et par embarcations.


16 mars 2010: Le président de l’époque, Nicolas Sarkozy, fait un discours annonçant les mesures d’urgence.


18 mars 2010 : Une circulaire demande aux préfets de Vendée et de Charente Maritime d’établir la mise en place d’une cartographie des “zones noires” (rebaptisées “zones de solidarité” en Avril par le Ministre de l’écologie et du développement durable).


21 mars 2010: Le premier zonage est adressé au Ministère de l’Ecologie, de l’énergie, du développement durable et de la Mer.


Pendant 1 an après la tempête : Les digues sont consolidées dans l’urgence pour une somme de 2.13 millions d’euros sur la commune de la Faute-sur-mer, le long de l’estuaire du Lay, dans le but de protéger les maisons en arrière de cette digue.

En parallèle, des plaintes sont adressées contre le maire de la Faute-sur-mer, René Marratier, à cause des 47 victimes de la tempête (le plus souvent des personnes âgées et des jeunes enfants). René Marratier est mis en examen en avril 2011.


15 septembre 2014: Avec 2 de ses adjoints et les 2 entreprises qui ont construit les maisons dans cette “cuvette mortifère”, le maire doit répondre d’homicide involontaire et mise en danger de la vie d’autrui devant le tribunal des Sables d’Olonne.


15 novembre 2015: le dossier est rouvert par la cour d’appel de Poitiers qui estime que l’accusation requiert de la prison ferme.


4 avril 2016: René Marratier est finalement condamné à 2 ans de prison avec sursis. La cour relaxe Françoise et Philippe Babin, tout comme 2 sociétés de BTP poursuivies en tant que personnes morales.    

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